Amulettes et démons en Mésopotamie // Lundi 14 mars 2016 à 19h

La Mésopotamie fut le berceau de l’une des plus anciennes civilisations du monde, qui dura près de trente siècles. On lui doit les plus anciennes attestations du prophétisme, des techniques divinatoires élaborées, la découverte de l’astronomie et de l’astrologie… Dans l’Antiquité, les pratiques rituelles touchaient à des sphères du savoir, comme la médecine, la pharmacologie, la magie et la religion, qui se complétaient les unes aux autres. Le monde était peuplé non seulement d’innombrables divinités, mais aussi de puissances maléfiques susceptibles d’apporter la mort, le malheur et la désolation. La croyance en ces divinités néfastes, en la force de rites magiques, a naturellement conduit à rechercher une protection, également magique : l’amulette.

Le déchiffrement de nombreuses tablettes cunéiformes a permis de comprendre comment les amulettes étaient utilisées, et quelle valeur symbolique les hommes lui accordaient. Elles étaient utilisées le plus souvent dans le cadre de rituels exorcistes, accompagnés de manipulations, d’incantations et de prières, afin de repousser le mal venu des divinités en colère ou des démons.
Les amulettes pouvaient prendre des aspects différents selon le mal à écarter. Des figurines de personnages bénéfiques, de démons ou d’animaux, y paraissent parmi, des plaquettes portant une scène figurée, des tablettes gravées ou des cylindres. Les bijoux, de simples perles ou des colliers de pierres recélaient également un pouvoir magique. Certaines amulettes étaient gravées d’inscriptions cunéiformes; il s’agissait de courtes incantations chantant la gloire du démon pour se le rendre favorable, de conjurations, de sorts, ou des mythes abrégés.
Nous découvrirons, lors de cette présentation, les démons Pazuzu et Lamashtu, et l’exorcisme en tant que remède et lutte contre ces derniers. Sur une période allant du Bronze Moyen à l’époque achéménide, nous décrirons cet imaginaire peuplé d’êtres hybrides ; les croyances et les craintes des hommes de l’antique Proche-Orient ; l’importance et la confiance qu’ils accordaient à tout ce qui touche à la magie.

 

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picto afterwork  Lundi 14 mars 2016 à 19h

Lieu : Le Castan, 2 Quai de la Douane, 33000 Bordeaux

Intervenante : Sarah Pelloquin, historienne de l’art

GRATUIT

Réservations : contact@toutartfaire.com / tel. 07.68.48.91.52

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Crédit photographique : Assurnasirpal II, orthostate de Nimrud- BM WA 124552

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