Archives par mot-clé : abbé Grégoire

Petites histoires du patrimoine // jeudi 14 décembre 2017 à 19h

En France, c’est au cours de la première moitié du XIXe siècle qu’a lieu une prise en considération collective du bien patrimonial. Certains personnages historiques tiennent un rôle majeur dans l’éveil des consciences, comme l’abbé Grégoire, Arcisse de Caumont ou Victor Hugo avec son roman Notre-Dame de Paris. La création de l’administration des Monuments historiques permet progressivement à l’État de prendre la main sur des œuvres ou constructions qu’on estime être des biens communs à la nation et non plus des bénéfices individuels.

Jusqu’au XXe siècle, l’État va se doter d’outils lui permettant d’être le garant de la conservation des œuvres nouvellement protégées et classées. Pourtant, tout ne fut pas simple, et nombre de chantiers nous apprennent les hésitations des restaurateurs et des institutions d’hier et d’aujourd’hui. De nos jours, la conservation des constructions en béton du XXe siècle ou celle du patrimoine paysager pose de nouveaux questionnements aux administrations compétentes, françaises comme internationales.

Cette conférence propose un tour du monde du Patrimoine, du XVIe siècle à aujourd’hui, en découvrant une sélection d’exemples et d’anecdotes qui font la grande histoire du patrimoine mondial.

>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

picto conférence  Jeudi 14 décembre 2017 de 19h à 20h30

Lieu de rendez-vous : Athénée Père Joseph Wresinski, Place Saint-Christoly, 33000 Bordeaux

Intervenant : Samuel Drapeau, docteur en histoire de l’art

Tarifs : 6€ pour les non adhérents // 3€ pour les adhérents

Gratuit pour scolaires, étudiants, demandeurs d’emploi et titulaires de la Carte Jeunes Bordeaux

Réservations : contact@toutartfaire.com / tel. 07.68.48.91.52

Le vandalisme // Jeudi 21 décembre 2017 à 19h

Le terme « vandalisme » est un mot apparu au XVIIIe siècle. Ce fut l’abbé Grégoire qui l’utilisa en premier en 1794 pour dénoncer la destruction : « Je crée le mot pour tuer la chose ». Le terme est construit à partir du nom d’un peuple balte qui traversa l’Europe de l’ouest pour s’établir en Espagne puis en Tunisie durant l’Antiquité : les Vandales.

Le “vandalisme” désigne aujourd’hui toute destruction aveugle. Il est souvent justifié par l’ignorance et il est particulièrement employé dans le cadre de destructions touchant le patrimoine historique et artistique.

Le vandalisme a en réalité de nombreuses causes, qui sont plus complexes que la simple destruction par des personnes « sans goût artistique ».

En France, l’œuvre de vandalisme la plus communément dénoncée est celle qui fit suite à la Révolution française où les destructions patrimoniales furent nombreuses. Les limites dans lesquelles le terme de vandalisme peut être utilisé ne sont cependant pas toujours évidentes. Par exemple, peut-il être appliqué aux restaurations de l’architecte et ingénieur Viollet-le-Duc qui transformèrent de façon irréversible de nombreux monuments sans véritable justification historique ?

Nous profiterons de cette conférence pour évoquer les actes de vandalisme qui touchèrent Bordeaux et que nous méconnaissons bien souvent, comme ceux perpétrés actuellement dans les États étrangers en crise.

>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

picto conférence  Jeudi 21 décembre 2017 de 19h à 20h30

Lieu de rendez-vous : Athénée Père Joseph Wresinski, Place Saint-Christoly, 33000 Bordeaux

Intervenante : Elody Poisson, historienne de l’art

Tarifs : 6€ pour les non adhérents // 3€ pour les adhérents

Gratuit pour scolaires, étudiants, demandeurs d’emploi et titulaires de la Carte Jeunes Bordeaux

Réservations : contact@toutartfaire.com / tel. 07.68.48.91.52

 

Image : Hubert Robert, La violation des caveaux des rois dans la Basilique de Saint-Denis en octobre 1793, © musée Carnavalet