Archives par mot-clé : Angleterre

COMPLET / L’image des buveurs dans l’art // Jeudi 8 novembre 2018 à 19h

Les scènes de beuverie existent dans l’art depuis l’antiquité. La Grèce et la Rome antique privilégient le vin et leurs banquets profanes ou religieux en sont bien arrosés.

À caractère rituel d’abord, elles deviennent pur plaisir des sens. Elles ne sont pas très bien vues surtout au XVIIe siècle quand le caractère moralisateur et caricatural de la scène de genre l’emporte sur le caractère narratif. Les excès de la boisson et leurs effets négatifs sur la vie quotidienne des gens constituent par exemple, le sujet des peintures de Jordaens aux Pays Bas. En Angleterre, les gravures de W. Hogarth au XVIIIe siècle illustrent les débordements nocturnes de ses contemporains.

Au XIXe siècle, une nouvelle boisson fait son apparition dans l’œuvre d’art : l’absinthe. Degas nous donne une image poignante des effets de cette boisson, en contraste avec les scènes joyeuses de bals, de cafés, des guinguettes que l’on retrouve dans la peinture impressionniste.

Avec l’expressionnisme le caractère dramatique devient encore plus fort et le caractère joyeux des « beuveries » tend à disparaître. Le triste personnage soul de la peinture de Chagall remplace les joyeux buveurs De Pieter de Hooch.

Cette conférence vous invite à découvrir la richesse d’un thème aussi vieux que le monde.

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picto conférence  Jeudi 8 novembre 2018 de 19h à 20h30

Lieu de rendez-vous : Athénée Père Joseph Wresinski, Place Saint-Christoly, 33000 Bordeaux

Intervenant : Maria Paleolog, historienne de l’art

Tarifs : 6€ pour les non adhérents // 3€ pour les adhérents

Gratuit pour scolaires, étudiants, demandeurs d’emploi et titulaires de la Carte Jeunes Bordeaux

Réservations en ligne ici

Entre art celte et chrétien, les manuscrits insulaires // Jeudi 13 décembre 2018 à 19h

CHANGEMENT DE SALLE – conférence déplacée à la salle Son Tay, 47 rue Son Tay, Bordeaux

Aux VIIIe et IXe siècles, une production manuscrite originale se développe dans les îles britanniques. On parle d’ « enluminure insulaire » pour désigner ce groupe d’ouvrages réalisés en Irlande et en Northumbrie (Nord de l’Angleterre) et sans équivalent sur le continent. Leur facture très précieuse, proche de l’orfèvrerie, leur confère un statut particulier.

Leur luxe provient de leur contenu : il s’agit essentiellement d’évangéliaires, réunissant les textes destinés à la diffusion des Ecritures par les prédicateurs. De fait, ces ouvrages possèdent une riche symbolique. Ils sont parfois considérés comme de véritables trésors, à l’image du livre de Kells, longtemps décrit comme l’objet le plus précieux d’Occident. En outre, certains de ces manuscrits ont une histoire mouvementée, protégés des raids vikings qui traversaient alors les îles.

Poussant parfois très loin la complexité de la ligne, l’art insulaire aurait été inspiré par un ange… Ces motifs ont souvent été interprétés comme mystiques. L’esthétique insulaire serait plutôt une recherche du Beau, de la perfection divine. Toutefois, certaines hypothèses démontrent la forte influence des mentalités insulaires celtiques, notamment au niveau de la spatialité. La conception des enluminures serait à lier aux premières structures de pouvoir, récupérées par le christianisme.

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picto conférence  Jeudi 13 décembre 2018 de 19h à 20h30

Lieu de rendez-vous : Athénée Père Joseph Wresinski, Place Saint-Christoly, 33000 Bordeaux
CHANGEMENT DE SALLE – conférence déplacée à la salle Son Tay, 47 rue Son Tay, Bordeaux

Intervenante : Lucie Blanchard, historienne de l’art

Tarifs : 6€ pour les non adhérents // 3€ pour les adhérents

Gratuit pour scolaires, étudiants, demandeurs d’emploi et titulaires de la Carte Jeunes Bordeaux

Réservations en ligne ici

L’art des jardins, III : l’Angleterre

le 14 et le 18 mai 2013 : les jardins d’Angleterre par Maria Paleolog

Avec ses allées sinueuses et une végétation apparemment  libre, le jardin anglais s’oppose sur le plan stylistique au jardin « à la française ». De plus, il réunit temples antiques, pagodes et autres « fabriques » exotiques en invitant à la découverte romantique du « temps qui passe ». A la même époque, la peinture, elle aussi, se penche sur le paysage, qui devient un « état d’âme » et un des genres de prédilection de l’art anglais. Y a-t-il des liens entre les deux ? Et dans quel sens les influences ont-elles eu lieu ?

Date et horaires : mardi 14 mai à 19h00, à l’Athénée municipal, et samedi 18 mai à 11h00, salle des Serrages, 72 rue Émile Fourcand

Accès handicapé : oui

Tarifs : 10 € non-adhérent, 7 € adhérent, gratuit pour scolaires, étudiants, demandeurs d’emploi

Modalités de réservation/ Renseignements : contact@toufartfaire.com

06.82.18.73.46

Réservation obligatoire (limité à 20 personnes)