Archives par mot-clé : Art Brut

Afterwork | La collection d’art brut de Jean Dubuffet | Lundi 27 septembre à 19h

Dès la fin du XIXe siècle, la volonté des artistes de rompre avec la tradition académique a conduit les créateurs à élargir le spectre de leurs références. Pour Jean Dubuffet, certaines expressions paraissaient ouvrir de nouvelles perspectives : l’art populaire des campagnes, les dessins d’enfants, l’art des fous internés en hôpitaux, l’écriture automatique de certains médiums ou encore les graffitis sur les murs de Paris. Ainsi, Jean Dubuffet a réuni et collecté pendant de nombreuses années ce qui deviendra sa fameuse collection d’art brut. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, il s’intéressera aux créations de marginaux, autodidactes pour la plupart, et dont l’inventivité s’exprime en dehors d’une trop « asphyxiante culture ». Après de nombreux voyages, dont la Suisse, il découvre Wolfli, Aloise, Muller ou encore Gaston Chaissac, parmi les noms les plus connus de l’art brut. En 1948, il fonde la compagnie de l’art brut et de ce fait devient en quelque sorte le porte-parole des sans-voix du milieu culturel et le théoricien d’un art qui n’avait pas vocation à être de l’art. Sa fameuse collection de l’art brut trouvera sa place définitive à Lausanne en 1976. Dès lors de nombreuses institutions suivront le mouvement dont celle du musée de la Halle Saint-Pierre à Paris ou encore celui du Musée de la Création Franche de Bègles. C’est à une découverte des noms les plus singuliers de cet art en « dehors des clous » que cet afterwork vous invite.

Illustration : Adeline Bastien

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picto afterwork

Lundi 27 septembre 2020 de 19h à 20h

Lieu de rendez-vous : Zinc Pierre, 4 rue du Mulet, Bordeaux

Intervenant : Nicolas Bulf, artiste plasticien et guide conférencier

Gratuit

Pass sanitaire obligatoire

Réservation en ligne ici

La collection d’art brut de Jean Dubuffet | Lundi 14 décembre à 19h

Dès la fin du XIXe siècle, la volonté des artistes de rompre avec la tradition académique a conduit les créateurs à élargir le spectre de leurs références. Pour Jean Dubuffet, certaines expressions paraissaient ouvrir de nouvelles perspectives : l’art populaire des campagnes, les dessins d’enfants, l’art des fous internés en hôpitaux, l’écriture automatique de certains médiums ou encore les graffitis sur les murs de Paris. Ainsi, Jean Dubuffet a réuni et collecté pendant de nombreuses années ce qui deviendra sa fameuse collection d’art brut. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, il s’intéressera aux créations de marginaux, autodidactes pour la plupart, et dont l’inventivité s’exprime en dehors d’une trop « asphyxiante culture ». Après de nombreux voyages, dont la Suisse, il découvre Wolfli, Aloise, Muller ou encore Gaston Chaissac, parmi les noms les plus connus de l’art brut. En 1948, il fonde la compagnie de l’art brut et de ce fait devient en quelque sorte le porte-parole des sans-voix du milieu culturel et le théoricien d’un art qui n’avait pas vocation à être de l’art. Sa fameuse collection de l’art brut trouvera sa place définitive à Lausanne en 1976. Dès lors de nombreuses institutions suivront le mouvement dont celle du musée de la Halle Saint-Pierre à Paris ou encore celui du Musée de la Création Franche de Bègles. C’est à une découverte des noms les plus singuliers de cet art en « dehors des clous » que cet afterwork vous invite.

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picto afterwork   Lundi 14 décembre 2020 de 19h à 20h

Lieu de rendez-vous : Zinc Pierre, 4 rue du Mulet, 33 000 Bordeaux

Intervenant : Nicolas Bulf, artiste plasticien et guide conférencier

Gratuit

Masque obligatoire

Réservation en ligne bientôt disponible

COUPS DE COEUR #4 MARS 2016

Bacchanales modernes ! Le nu, l’ivresse et la danse dans l’art français du XIXe siècle
Bordeaux, Galerie des Beaux-arts, Jusqu’au 23 mai 2016

Edouard-Antoine Marsal, Satyre et Bacchante, 1887, Sète, musée Paul Valéry
Edouard-Antoine Marsal, Satyre et Bacchante, 1887, Sète, musée Paul Valéry

Bacchante, nymphe, ménade, peu importe comment on l’appelle, cette figure féminine issue de la mythologie antique trouve auprès des artistes français du XIXe siècle, un certain regain d’intérêt.

 D’abord illustrée en compagnie de Bacchus lors de ses cortèges, elle va peu à peu devenir une créature indépendante au sein de diverses histoires et tragédies. Mais son tempérament provocant, ses manières violentes, vont constituer très vite un prétexte a représenter la femme sensuelle telle qu’elle est fantasmée durant la seconde moitié du XIXe siècle.

Dans un parcours chronologique, à travers des œuvres comme celle de James Pradier Félicien Rops, ou encore Gustave Moreau et Auguste Rodin, le musée des Beaux-arts de Bordeaux donne à contempler l’image de la femme sous toutes ses coutures dans un siècle où il n’est pas si facile de s’affirmer en tant que tel.

Emile Lévy, La mort d'Orphée, 1866, Paris, musée d'Orsay
Emile Lévy, La mort d’Orphée, 1866, Paris, musée d’Orsay

Catherine Slowik
Bègles, musée de la Création Franche, Jusqu’au 3 avril 2016

Tout d’abord professeur de mathématiques, Catherine Slowik va se tourner très vite vers l’enseignement des arts plastiques et surtout vers la peinture dont elle va apprendre à dompter la technique.

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Elle aborde sous divers angles la figure humaine. Du portrait au corps entier, toujours sur fond de monochrome noir, qui permet d’attirer exclusivement notre œil sur le personnage, l’artiste joue des attitudes et des mouvements. Contorsionner dans des positions peu probables, solitaire, en couple ou en groupe, les silhouettes se rejoignent, se repoussent, à la manière d’une danse ou même d’un combat.

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Le musée de la Création Franche expose ici une partie de l’œuvre figurative de Catherine Slowik, dont la riche production s’attarde aussi sur les formes abstraites.

Par Charlotte LASSERRE

COUPS DE CŒUR #1 – Octobre 2015

Felix Arnaudin. Le guetteur mélancolique. Œuvre photographique 1874-1921
Musée d’Aquitaine jusqu’au 31 octobre 2015

Félix Arnaudin, Bergers échassiers, entre 1885 et 1898, d'après négatif sur verre au gélatino-bromure d'argent.
Félix Arnaudin, Bergers échassiers, entre 1885 et 1898, d’après négatif sur verre au gélatino-bromure d’argent.

Il est difficile de croire qu’avant la création de cette forêt artificielle dans le milieu du XIXe siècle, les Landes n’étaient constituées alors que de plaines, de marais et de lagunes. Enfant de la région, Felix Arnaudin (1844 – 1921) se situe dans cette époque de changement où les traditionnelles exploitations agro-pastorales font place à la modernité de l’industrie forestière. Désolé de voir disparaitre ce territoire tant aimé, il décide de collecter la mémoire écrite, orale et visuelle de « ses » Landes à lui.

Félix Arnaudin, Biscarosse, Moulin à vent est, 19 août 1896, d'après négatif sur verre au gélatino-bromure d'argent
Félix Arnaudin, Biscarosse, Moulin à vent est, 19 août 1896, d’après négatif sur verre au gélatino-bromure d’argent.

Ses œuvres photographiques (portraits, paysages, scènes de la vie quotidienne) sont réunies dans une exposition qui montre à quel point le paysage que l’on connait aujourd’hui est bien loin de celui qui existait autrefois…

Propagande ! Affiches en temps de guerre – 1914/1945
Musée d’Aquitaine jusqu’au 17 janvier 2016 ; Centre Jean Moulin jusqu’au 27 mars 2016

Affiche de propagande allemande
Affiche de propagande allemande

Nous n’avons pas souvent la chance à Bordeaux de voir une exposition illustrer le travail de l’affiche et encore moins en double volet. Le musée d’Aquitaine et le centre Jean Moulin organisent en parallèle deux manifestations d’un genre particulier : l’affiche de propagande en temps de guerre.

Moyen imparable de manipulation des esprits pendant les deux guerres mondiales, ces affiches nous replongent dans l’atmosphère sensible de la France occupée. La collection de M. Vincent Caliot prêtée pour l’occasion en dit long sur l’ « intox » médiatique combattant tout simplement la liberté de pensée.

Ferrante Ferranti – Itinerrances
Base sous-marine jusqu’au 13 décembre 2015

Ferrante Ferranti, pélerin hindou, sanctuaire de Tampaksiring, Bali
Ferrante Ferranti, pélerin hindou, sanctuaire de Tampaksiring, Bali

Entre itinéraire et errance, le photographe Ferrante Ferranti parcourt le monde en quête de sujets à capturer. Observateur des hommes, il se plait à fixer leurs cadres de vie, leurs coutumes, leurs lieux sacrés… Chaque image est traduite avec une vérité surprenante.

Ces 150 clichés sont présentés en plusieurs thématiques qui révèlent ses aspirations de recherche. La capture de la lumière ou la représentation de l’instant en font partie. Mais c’est surtout son travail autour de la spiritualité de l’homme qui l’emporte. Révélant chaque religion de manière intimiste, Ferranti montre avec respect et sensibilité, la magie de la diversité des peuples.

Par Charlotte LASSERRE

Conférence : Découverte de l’Art Brut – La collection de Jean Dubuffet // Jeudi 13 novembre 2014 à 19h

Conférence : Découverte de l’art Brut – La collection de Jean Dubuffet

 

Jeudi 13 novembre 2014 de 19h à 20h30 par Nicolas Bulf, artiste plasticien

Dès la fin du XIXe siècle, la volonté des artistes de rompre avec la tradition académique a conduit les créateurs a s’intéresser à d’autres cultures. Mais pour Dubuffet certaines expressions paraissaient ouvrir de nouvelles perspectives: l’art populaire des campagnes, les dessins d’enfants, l’art des fous internés en hôpitaux, l’écriture automatique de certains médiums ou encore les graffitis sur les murs de Paris. Ainsi Dubuffet a quelque peu découvert ce qui était déjà présent et il a réuni et collecté pendant de nombreuses années ce qui deviendra sa fameuse collection d’Art Brut.

Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale il s’intéressera aux créations de marginaux autodidactes pour la plupart et dont l’inventivité s’exprime au delà d’une trop « asphyxiante culture ». Apres de nombreux voyages, dont la suisse, il découvre Wolfli, Aloise et Muller ou encore Gaston Chaissac. En 1948 il fonde la compagnie de l’Art Brut destinée a compléter les collections nouvellement constituées. Il se fait en quelque sorte le porte parole en art des sans-voix du milieu culturel. Sa fameuse collection de l’Art Brut trouvera sa place à Lausanne en 1976. Dès lors de nombreuses institutions suivront le mouvement dont celle du musée de la halle Saint pierre à Paris ou encore celui du musée de la Création Franche de Bègles.

422817962Dessin d’Aloise Corbaz

Lieu de rendez-vous : Athénée Père Joseph Wresinski, Place Saint-Christoly, Bordeaux
Accès handicapé : oui

Tarif
5 € pour les non adhérents
3 € pour les adhérents
Gratuit pour scolaires, étudiants et demandeurs d’emploi

Modalités de réservation
email: toutartfaire@gmail.com
tel:     06-82-18-73-46

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Visite guidée – Le Musée de la Création France (Bègles) // Dimanche 16 novembre 2014 à 15h

Visite guidée : Le musée de la Création Franche

 

Dimanche 16 novembre 2014 de 15h à 17h par Nicolas Bulf, artiste plasticien

Lors de la visite du Musée nous pourrons découvrir les œuvres enfantines de Pierre Albasser. Nous pourrons voir les travaux à l’aiguille de Marie Adda, de même que les dessins aux feutres de Estelle Albertini (qui représente le plus souvent le même motif récurrent). Il y a nombres d’artistes d’autres continents comme la brésilienne Ermelinda de Almeida et ses dessins colorés et carnavalesques. Nous y verrons les bouquets de fleurs de François Aloujes (réalisés avec de petits coquillages).

Sont aussi présents les visages de Diana Alva, les scènes villageoise de maria Tomozzoli, les paysages de Fernand Barbot, les dessins aux fusains de pascal Zoss. La liste est longue des (presque) anonymes qui sont présentés dans le musée de la création franche de Bègles mais l’ensemble de ces créateurs ont en commun d’être éloignés des circuits officiels de l’art et ce musée est l’occasion de découvrir des travaux hors normes et qui pourtant révèlent une charge émotionnelle intense. L’art brut, comme le définissait Dubuffet, est l’art de tous les jours et de tous le monde, les créations des plus humbles et la marque d’une sensibilité qui se situe au-delà des normes et conventions culturelles.

création franchePeinture de Jean Vernede

Lieu de rendez-vous : Devant le musée de la Création Franche, 58 avenue du maréchal de Lattre de Tassigny, 33130 Bègles.

Tarif
5 € pour les non adhérents*
3 € pour les adhérents*
Gratuit pour scolaires, étudiants et demandeurs d’emploi
(*sauf quand droit d’entrée exposition temporaire)

Modalités de réservation
e-mail : toutartfaire@gmail.com
tel :    06-82-18-73-46

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