Archives par mot-clé : Castan

COMPLET – Salvador Dali // Lundi 25 novembre à 19h

Né en 1904 à Figueras, Dali restera attaché à son Espagne natale durant toute sa vie. Son travail artistique s’épanouira à Paris où il fréquentera assidûment le groupe surréaliste composé d’André Breton, de Max Ernst, de Paul Éluard et de Tristan Tzara. Il prendra comme épouse la sulfureuse Gala. Il présentera aussi son travail de peintre aux Etats-Unis où il deviendra rapidement une sorte d’icône qui influencera toute la génération des peintres de l’après-guerre. S’inscrivant comme l’un des précurseurs du happening,  Dali réalisera également des décors de films, notamment pour le cinéma de Louis Buñuel.

Qu’il soit conférencier délirant à la Sorbonne, peintre de cornes de rhinocéros au zoo de Vincennes, ou encore qu’il nous vante les qualités du chocolat Lanvin dans une publicité délirante, Dali reste le génial inventeur et précurseur d’images aux multiples identités et polysémies, autant attaché dans la culture populaire aux montres molles qu’au Christ « nucléaire » comme en lévitation à Saint-Jean-de-la-Croix.

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picto afterwork   Lundi 25 novembre de 19h à 20h

Lieu de rendez-vous : Le Castan, 2 Quai de la Douane, 33000 Bordeaux

Intervenant : Nicolas Bulf, artiste plasticien et guide conférencier

Gratuit

Complet

Inscrivez-vous sur liste d’attente par mail à contact@toutartfaire.com

Utopies architecturales // Lundi 10 décembre 2018 à 19h

Il y a une époque où tout semblait possible : les rêves et les projets bruts qui devaient changer le monde. Ce fut l’âge de l’utopie architecturale.

Nous étions alors optimistes sur notre capacité à créer ces utopies qui étaient une vision de la façon dont la vie devrait être ou pourrait être dans le futur. Elles convoyaient l’idée d’une société remodelée, d’un changement des classes et des communautés, mais aussi, et avant toute chose, d’un moyen de vivre plus humainement, en avance sur l’époque à laquelle elles étaient conçues. 

L’utopie architecturale n’est pas un mouvement monolithique. Il n’y a d’ailleurs pas d’école de l’utopie. Chaque utopie est unique, propre à la vision du futur que chaque architecte se fait.

Le XXème siècle compte de nombreux projets. Là où les années 1950 et 1960 nous promettaient une nouvelle vie grâce à une technologie omniprésente, les années 1970 tentèrent une approche plus spirituelle par une association du minéral et du végétal afin de combler le vide laissé dans beaucoup de projets par l’absence de nature.

Un grand nombre d’utopies architecturales ne sont restées que « rêverie » sur papier, quand certaines ont été concrétisées avec l’idée de remodeler la société, les relations entre les modes de vie et les interactions humaines. En les faisant sortir de leur dimension utopique, les architectes en firent le terrain d’expérimentations plastiques dont découle un vocabulaire architectural riche et nouveau.

Parfois, ces projets semblent se transformer en des architectures qui ne sont plus des utopies mais bien des dystopies. Ces lieux serviront alors de décor de films, seront rasés, abandonnés ou remodelés. Repoussant les limites des structures, des matériaux et de l’urbanisme, ils sont autant de leçons à retenir.

Qu’en est-il aujourd’hui ? Est-ce que l’on invente encore des utopies en croyant à leur faisabilité ou l’architecture a-t-elle perdu sa capacité à nous inspirer et à nous influencer ? 

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picto afterwork   Lundi 10 décembre 2018 de 19h  à 20h

Lieu de rendez-vous : Le Castan, 2 Quai de la Douane, 33000 Bordeaux

Intervenant : Jonathan Renier, architecte d’intérieur

Gratuit

Réservations en ligne ici

Les deux vies des ruines // Lundi 25 septembre 2017 à 19h

Depuis plusieurs décennies, une tendance émerge de l’architecture contemporaine : définie tour à tour comme « Rough style », architecture « de greffe » ou «  de réhabilitation », elle se caractérise essentiellement par le réemploi de ruines ou de bâtiments anciens. Par la restauration, la réhabilitation, il s’agit ainsi d’offrir à ces lieux une véritable seconde vie dans un double souci de nouveauté et de valorisation du patrimoine.

Au début du 19e siècle, le concept de Monument Historique se met en place avec la volonté d’inventorier les biens de l’État et d’entreprendre une classification d’importance. La question alors se pose du moyen de faire survivre les bâtiments dans le temps.

Nous verrons que deux grandes écoles s’affrontent : celle du français Viollet-le-Duc, qui voit dans la restauration un moyen de « rétablir un état complet qui peut n’avoir jamais existé un moment donné ». Cette vision s’oppose à celle du Britannique John Ruskin qui juge la restauration comme « la pire destruction qu’on puisse infliger un bâtiment », et prône la simple conservation.

Qu’advient-il de ce patrimoine non protégé, de ces traces d’histoire que l’on souhaite préserver?

Nous le découvrirons au travers de quelques exemples d’édifices qui ont su traverser le temps, que les architectes ont tenté par de multiples procédés (évidement du bâtiment, construction interne et « façadisme », etc) de recréer. Nous découvrirons ensemble comment ces « petits patrimoines » ont su trouver une nouvelle fonction à travers les visions originales, parfois singulières d’architectes ou de particuliers.

Car la ruine, fantasme « romantique » du 19e siècle des jardins à l’anglaise, continue de faire rêver l’homme…

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picto afterwork   Lundi 25 septembre 2017 à 19h

Lieu de rendez-vous : Le Castan, 2 Quai de la Douane, 33000 Bordeaux

Intervenant : Jonathan Renier, architecte d’intérieur

Gratuit

Réservations : contact@toutartfaire.com / tel. 07.68.48.91.52

Amulettes et démons en Mésopotamie // Lundi 14 mars 2016 à 19h

La Mésopotamie fut le berceau de l’une des plus anciennes civilisations du monde, qui dura près de trente siècles. On lui doit les plus anciennes attestations du prophétisme, des techniques divinatoires élaborées, la découverte de l’astronomie et de l’astrologie… Dans l’Antiquité, les pratiques rituelles touchaient à des sphères du savoir, comme la médecine, la pharmacologie, la magie et la religion, qui se complétaient les unes aux autres. Le monde était peuplé non seulement d’innombrables divinités, mais aussi de puissances maléfiques susceptibles d’apporter la mort, le malheur et la désolation. La croyance en ces divinités néfastes, en la force de rites magiques, a naturellement conduit à rechercher une protection, également magique : l’amulette.

Le déchiffrement de nombreuses tablettes cunéiformes a permis de comprendre comment les amulettes étaient utilisées, et quelle valeur symbolique les hommes lui accordaient. Elles étaient utilisées le plus souvent dans le cadre de rituels exorcistes, accompagnés de manipulations, d’incantations et de prières, afin de repousser le mal venu des divinités en colère ou des démons.
Les amulettes pouvaient prendre des aspects différents selon le mal à écarter. Des figurines de personnages bénéfiques, de démons ou d’animaux, y paraissent parmi, des plaquettes portant une scène figurée, des tablettes gravées ou des cylindres. Les bijoux, de simples perles ou des colliers de pierres recélaient également un pouvoir magique. Certaines amulettes étaient gravées d’inscriptions cunéiformes; il s’agissait de courtes incantations chantant la gloire du démon pour se le rendre favorable, de conjurations, de sorts, ou des mythes abrégés.
Nous découvrirons, lors de cette présentation, les démons Pazuzu et Lamashtu, et l’exorcisme en tant que remède et lutte contre ces derniers. Sur une période allant du Bronze Moyen à l’époque achéménide, nous décrirons cet imaginaire peuplé d’êtres hybrides ; les croyances et les craintes des hommes de l’antique Proche-Orient ; l’importance et la confiance qu’ils accordaient à tout ce qui touche à la magie.

 

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picto afterwork  Lundi 14 mars 2016 à 19h

Lieu : Le Castan, 2 Quai de la Douane, 33000 Bordeaux

Intervenante : Sarah Pelloquin, historienne de l’art

GRATUIT

Réservations : contact@toutartfaire.com / tel. 07.68.48.91.52

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Crédit photographique : Assurnasirpal II, orthostate de Nimrud- BM WA 124552

Afterwork patrimoine : Les demi-mondaines à la Belle Epoque // Lundi 16 novembre 2015 à 19h

Liane de Pougy, Caroline Otero, Emilienne d’Alançon, Cléo de Merode, la Castiglione … Elles sont nombreuses à avoir porté le nom de « cocottes » ou de « demi-mondaines ». Le Paris de 1900 ne parle que d’elles, et pour cause : on les voit partout ! Sur les scènes des music-halls, à l’opéra, dans les plus grands restaurants parisiens, mais surtout auprès des plus grandes fortunes et têtes couronnées qu’offre ce nouveau siècle.

Leurs beautés inspirent les peintres, les sculpteurs, les photographes. Certains artistes comme Henri Gervex ou Jean Béraud leur doivent l’inspiration d’une carrière. La presse illustrée et les écrivains racontent leurs frasques, tels des « people » avant l’heure. Hôtels particuliers, parures hors de prix, tout n’est que luxe pour entourer ces belles demoiselles. Et rien n’est trop beau car ce sont des symboles : celui de « la Femme » que l’Art nouveau a si bien célébré, celle, mystérieuse, qui ne dévoile rien, mais vous propose tout.

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picto afterwork  Lundi 16 novembre 2015 de 19h à 20h

Lieu : Bar Le Castan, 2 Quai de la Douane, Bordeaux

Intervenante : Charlotte Lasserre, historienne de l’art

GRATUIT

Réservations : contact@toutartfaire.com

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Crédit photographique couverture : Henri Gervex, Soirée au Pré Catalan, 1909, Huile sur toile, Paris, Musée Carnavalet