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L’art roman sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle // Jeudi 31 mai 2018 à 19h

À partir de la fin du XIe siècle, le pèlerinage vers Compostelle devient la destination la plus importante pour de nombreux chrétiens d’Europe. Cet engouement va favoriser les échanges économiques, culturels et artistiques dont témoignent les nombreux monuments construits à l’époque romane tout le long des voies françaises et espagnoles.

Si on peut parler d’un véritable art roman européen en raison des formes et motifs artistiques qu’on retrouve aussi bien en France qu’en Espagne, chaque région a ses spécificités. Eglises, chapelles et hôpitaux de pèlerins édifiés par des ateliers itinérants continuent d’enchanter voyageurs, pèlerins et amateurs d’art. La plupart de ces monuments sont aujourd’hui inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco dont on célèbre les 20 ans cette année.

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picto conférence  Jeudi 31 mai 2018 de 19h à 20h30

Lieu de rendez-vous : Athénée Père Joseph Wresinski, Place Saint-Christoly, 33000 Bordeaux

Intervenant : Alexandre Paleologue, guide conférencier

Tarifs : 6€ pour les non adhérents // 3€ pour les adhérents

Gratuit pour scolaires, étudiants, demandeurs d’emploi et titulaires de la Carte Jeunes Bordeaux

Réservations en ligne ici

L’art et la mort en Aquitaine au Moyen-âge // Mardi 14 novembre à 19h

Les premiers chrétiens ont recours à un art funéraire qui ne diffère pas des formes alors diffusées dans l’Empire romain (nécropoles en dehors des villes, prédominance de l’inhumation, usage de sarcophages en pierre sculptés pour les classes les plus aisées), même si le vocabulaire iconographique s’ouvre à des images et à des signes proprement chrétiens (chrisme, scènes bibliques, etc). Ce premier art funéraire chrétien est bien illustré à Bordeaux par de nombreux sarcophages du VIe siècle. Par la suite, c’est moins le contenant du corps qui est objet d’attention que sa parure, et alors que disparaissent progressivement les sarcophages sculptés, on retrouve dans les tombes de l’élite un riche mobilier (bijoux, armes, etc).

Après l’an Mil, on observe une évolution importante avec l’apparition de l’effigie du défunt sur sa tombe : soit en ronde-bosse sur un soubassement (on parle alors d’un gisant), soit gravé sur les plaques tombales. Les gisants sont généralement réservés à une élite (évêques, abbés, chevaliers, rois et reines), mais les dalles gravées deviennent accessibles à une bourgeoisie urbaine, comme le montrent plusieurs exemples conservés au musée d’Aquitaine. Dans le même temps, l’écrit prend une place de plus en plus importante sur les tombes, avec des épitaphes destinées à rappeler l’identité du défunt, ses titres et fonctions, et à susciter la prière du spectateur.

Pour prolonger l’efficacité des prières destinées à assurer au défunt l’entrée dans le paradis, ou tout du moins une réduction du temps de purgatoire, apparaissent sur les tombes des images des rites funéraires : bénédiction du corps, cortège de pleurants, anges encensant le corps.

Au XVIe siècle, la typologie des monuments funéraires ne change pas fondamentalement, mais s’ouvre au vocabulaire ornemental de la Renaissance. Un bel exemple de monument funéraire « humaniste » à Bordeaux est offert par la tombe de Michel de Montaigne, aujourd’hui au musée d’Aquitaine.

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picto cours découverte   Mardi 14 novembre 2017 de 19h à 20h30

Lieu de rendez-vous : Athénée Père Joseph Wresinski, Place Saint-Christoly, 33000 Bordeaux

Intervenante : Haude Morvan, maître de conférences en Histoire de l’art

Tarifs : 6€ pour les non adhérents // 3€ pour les adhérents

Gratuit pour scolaires, étudiants, demandeurs d’emploi et titulaires de la Carte Jeunes Bordeaux

Réservations : contact@toutartfaire.com / tel. 07.68.48.91.52

Les chemins de Saint-Jacques de Compostelle

La conférence «Les chemins de Saint-Jacques de Compostelle» est proposée par Charlotte de Charette

Durant tout le Moyen-âge, Saint-Jacques de Compostelle fut l’une des principales destinations pour des pèlerins venus de toute l’Europe. En France, ils empruntaient quatre routes, jalonnés par de nombreux monuments. Ces chemins se rejoignaient en Espagne à Puente la Reina. Ce Camino Frances qui est encore suivi par les pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle, a été proclamé en 1987 premier itinéraire culturel européen par le Conseil de l’Europe. Il joua un rôle fondamental dans les échanges culturels entre la péninsule Ibérique et le reste de l’Europe et demeure un témoignage du pouvoir de la foi chrétienne sur les hommes de toutes les classes sociales et de tous les pays d’Europe.

Vous êtes intéressé(e) par cette conférence ? Envoyez nous un message : contact@toutartfaire.com