La vie des anciens Égyptiens nous est connue, paradoxalement, grâce aux nombreux vestiges archéologiques retrouvés dans les tombeaux, qui reflètent les croyances religieuses mais témoignent également de la vie quotidienne. Parmi ces artefacts, de nombreuses palettes ainsi que des coffrets aux multiples contenants révèlent le soin qui était accordé à l’apparence. C’est le cas notamment du khôl ou fard noir, maquillage si caractéristique de l’iconographie de l’Égypte antique : le maquillage était porté aussi bien par les femmes que les hommes ou encore les enfants, quel que soit leur statut social.
D’autre part, pour conserver leur jeunesse éternelle, les Égyptiens utilisaient des produits cosmétiques, onguents et autres huiles parfumées dont les recettes ont été consignées. Parmi les papyrus qui nous sont parvenus, le papyrus Ebers livre des préparations cosmétiques aux ingrédients aussi divers que surprenants : certains nous sont connus tandis que d’autres s’avèrent toujours énigmatiques. Les Égyptiens raffolaient de ces préparations destinées avant tout à embellir comme le révèlent les essences rares importées de contrées lointaines.
Illustration : La reine Néfertari jouant au jeu de senet, Fac-similé d’une peinture de la tombe de Néfertari, Nouvel Empire, règne de Ramsès II (XIXe dynastie), New York, Metropolitan Museum of Art (30.4.145)
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Mardi 24 octobre 2023 de 19h à 20h30
Lieu de rendez-vous : Athénée Père Joseph Wresinski, Place Saint-Christoly, 33000 Bordeaux
Intervenante : Sarah Kourdi, docteure en histoire de l’art antique
Tarifs : 6€ pour les non adhérents // 3€ pour les adhérents
Gratuit pour scolaires, étudiants, demandeurs d’emploi et titulaires de la Carte Jeunes Bordeaux
