Le romantisme, courant artistique du début du XIXe siècle, ne gagna le domaine de la sculpture qu’à partir de 1831. Les artistes romantiques proposèrent une sensibilité nouvelle dans leurs créations en s’éloignant de la référence antique qui était au centre de la création depuis plusieurs siècles. C’est un courant qui s’impose par opposition au style néo-classique qui apparut à la fin du 18e siècle. Moins figée que la sculpture néo-classique, la sculpture romantique comprend souvent des traces matérielles de la main de l’artiste et une approche plus réaliste dans la représentation des tourments de l’âme humaine. Alors que la sculpture néo-classique était construite selon des normes précises, l’ordre et la mesure, inspirées de la sculpture antique, la sculpture romantique est plus sensible, avec des courbes, des lignes plus souples et une importance grandissante pour les émotions.
Le nom de ce courant pourrait indiquer un intérêt pour la tendresse et l’amour partagé, mais il n’en est rien. Les artistiques romantiques s’intéressent davantage à l’amour non partagé, à la souffrance, au deuil, au danger de la nature déchainée ainsi qu’à des thèmes plus mystérieux comme le fantastique, le rêve ou la résurrection. Ils s’inspirent souvent d’histoires littéraires dont certaines ont été écrites au Moyen Âge car cette période est redécouverte au XIXe siècle et créée chez certains artistes une réelle fascination. En abordant des thèmes liés à la douleur, au désespoir ou à la violence, les sculpteurs témoignent d’une approche plus sensible pour émouvoir le public.
>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
Jeudi 12 mars 2020 de 19h à 20h30
Lieu de rendez-vous : Athénée Père Joseph Wresinski, Place saint-Christoly, 33000 Bordeaux
Accès salle :
Intervenante : Adeline Bastien, médiatrice culturelle
Tarifs : 6€ pour les non adhérents // 3€ pour les adhérents
Gratuit pour scolaires, étudiants, demandeurs d’emploi et titulaires de la Carte Jeunes Bordeaux