Cette conférence est organisée en partenariat avec les Archives de Bordeaux métropole
Philippe Mohlitz, élève de Jean Delpech, a été un graveur bordelais issu de la grande tradition : hachurage des lignes, qualités illusionnistes de certaines, minutie de l’exécution sont autant de qualificatifs qui siéent à son œuvre. À mi-chemin de l’artiste et de l’artisanat, il fit preuve de patience dans l’exécution de son ouvrage et aussi de discrétion. La substance de ses gravures est tantôt poétique, tantôt surréaliste. C’est à un panorama initiatique de son travail de graveur que la conférence sera consacrée ainsi qu’a une présentation des différentes techniques de graveur.
Illustration : dessin original de Nicolas Bulf : Philippe Mohlitz en train de graver
Mardi 11 octobre 2022 de 19h à 20h30
Lieu de rendez-vous : salle de conférence des Archives de Bordeaux Métropole, Parvis des archives, rue de la Rotonde, 33100 Bordeaux
Intervenant : Nicolas Bulf, guide-conférencier et artiste plasticien
Cette conférence est organisée en partenariat avec les Archives de Bordeaux métropole
Les albums de dessins de Leo Drouyn étaient considérés comme perdus. Restaient heureusement ses publications imprimées et ses Notes historiques et archéologiques, offertes à sa mort aux Archives municipales de Bordeaux. La redécouverte progressive, à partir de 1996, d’une bonne partie des albums qu’il avait constitués tout au long de sa vie a apporté une nouvelle vision sur l’art du dessinateur et une compréhension plus fine de sa manière de travailler, avec la constitution d’une véritable banque d’images pour ce qui est de la partie archéologique de son œuvre. Mais se sont révélés également, à travers la publication de ces albums, des aspects jusqu’alors quelque peu méconnus de son œuvre graphique : son amour de la nature, sa passion pour les arbres, l’attrait du paysagiste pour la forêt usagère et la lande, son goût du monde rural et de l’architecture vernaculaire – où l’on peut même déceler un véritable regard ethnographique – et, au final, un véritable imaginaire du paysage… Cette conférence présentera les différents types d’albums qui ont été retrouvés et publiés – albums de terrain, albums thématiques constitués par l’artiste peu avant sa mort, albums amicorum, albums appartenant à ses amis – et les principales caractéristiques des œuvres qui y sont contenues, avec, pour certains de ces albums, une grande variété des techniques de dessin employées. A ce titre, l’un des plus remarquables est conservé dans les fonds des Archives de Bordeaux Métropole.
Illustration : Leo Drouyn, Dessin purement archéologique (château de Pujols)
Mardi 15 novembre 2022 de 19h à 20h30
Lieu de rendez-vous : salle de conférence des Archives de Bordeaux Métropole, Parvis des archives, rue de la Rotonde, 33100 Bordeaux
Intervenant : Bernard Larrieu, historien, président des Editions de l’Entre-deux-Mers et du CLEM
C’est un mot qui n’est apparu qu’au XVIIIe siècle dans une Introduction à l’étude des monuments antiques. Et ce fut l’abbé Grégoire qui l’utilisa en premier en 1794 : « Je crée le mot pour tuer la chose » dans un discours où il dénonce la destruction. Mais son origine est plus ancienne, à l’Antiquité il désignait des barbares : les Vandales.
Sa définition parait claire : « Celui qui hait en
barbare les sciences et la civilisation et qui détruit les monuments des arts ».
Et c’est bien ainsi qu’on l’utilise.
Or nous verrons que le vandalisme peut avoir de nombreuses raisons, autres que
la simple destruction.
En effet, il peut être beaucoup plus subtil, pas toujours
aussi barbare qu’il peut paraitre, et cacher des raisons diverses et variées.
Lorsque l’on parle de vandalisme, on
peut ainsi penser à la Révolution et aux événements qui lui font suite, qui sont
célèbre pour les destructions qu’ils ont engendré mais beaucoup moins à celles
opérées par des restaurateurs ou des urbanistes !
Ainsi nous nous intéresserons aux
actes de vandalisme, ainsi que leurs raisons, qui ont frappés Bordeaux et
qui nous ont fait perdre une partie de notre patrimoine et ce grâce notamment
aux documents conservés aux Archives de Bordeaux Métropole.
Illustration : Léo Drouyn, Le Palais Gallien, 19e s., gravure à l’eau-forte
Ces conférences en ligne sont proposées gratuitement à nos adhérents 2021 et réservées à eux. Si vous n’avez pas adhéré en 2021 et souhaitez suivre cette conférence, vous pouvez adhérer pour le cycle ici.
Afin de permettre le suivi du nombre de participants, nous vous demandons de vous limiter à une inscription par personne, même dans le cas où, pour des personnes vivant ensemble, un seul appareil serait utilisé pour assister à la conférence.
Elles dureront 30-40 min et seront suivies d’un temps dédié aux questions.
Inscription habituelle via HelloAsso. Vous recevrez ensuite par mail, 30 min avant la conférence, un lien qui vous permettra de rejoindre la visio-conférence.
Les conférences auront lieu sur l’application Microsoft Teams. La procédure à suivre pour rejoindre la conférence vous est expliquée dans ce PDF.
Pour toute inscription à nos événements, vous recevrez nos newsletters d’informations.
L’association Tout Art Faire a le plaisir de vous faire découvrir son nouveau programme culturel Septembre-Décembre 2016 !
Au programme pour l’année 2016, un cycle de cours-découverte sur l’histoire et l’art à Bordeaux, des conférences allant de la gravure fantastique à l’histoire des consoles de jeux vidéos ou les châteaux de Roumanie, des visites inédites des Archives départementales et de l’exposition Montaigne Superstar ainsi que nos désormais habituels afterwork-patrimoine !
Durant tout le XIXe siècle, la veine fantastique connaît un succès retentissant dans l’art et notamment dans la gravure. Facilement diffusable à travers la littérature du même thème, l’estampe s’adapte aux besoins du récit surnaturel. Jouant de l’ombre et de la lumière, elle plonge le spectateur dans un monde encré de noir entre rêve et cauchemar.
C’est à partir d’œuvres comme La mélancolie d’Albrecht Dürer ou Le docteur Faustus de Rembrandt que des artistes comme Eugène Delacroix, Gustave Doré ou Odilon Redon vont façonner un univers fantastique peuplé de diable, fantômes et autres sorcières.
>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
Jeudi 6 octobre 2016 de 19h à 20h30
Lieu de rendez-vous : Mairie de Caudéran, 103 avenue Louis Barthou, 33200 Bordeaux
Intervenante : Charlotte Lasserre, historienne de l’art
Tarifs : 5€ pour les non adhérents // 3€ pour les adhérents
Gratuit pour scolaires, étudiants, demandeurs d’emploi et titulaires de la Carte Jeunes Bordeaux
Entre art et science, Léo Drouyn, « artiste-archéologue » girondin, a élaboré au milieu du XIXe siècle une œuvre unique en France par son ampleur et sa diversité. En témoigne aujourd’hui un fonds iconographique exceptionnel sur le patrimoine aquitain autour de 1850, riche de plus de 3000 dessins et près de 1550 gravures, quarante ans avant les premiers témoignages photographiques.
Peintre, dessinateur, graveur, il a surtout dessiné les monuments et les paysages de son département, la Gironde, mais aussi des départements voisins et d’autres régions françaises. Très attiré par la nature, il est l’un des premiers à découvrir la poésie romantique des Landes, de leurs pignadas et de leurs lagunes. Il montre une véritable sensibilité ethnographique, portant une attention toute particulière au petit patrimoine, aux vieilles fermes, à l’architecture en torchis et en pans de bois. Son œuvre peint, dispersé dans des collections particulières, est peu à peu redécouvert.
Dans le cadre du bicentenaire de sa naissance, l’exposition conçue par les Éditions de l’Entre-deux-Mers, le CLEM et Archéovision vous propose de découvrir les multiples facettes de cet « artiste-archéologue », tel qu’il aimait à se définir lui-même.