Archives par mot-clé : lumière

COMPLET – Le Tintoret – couleur et lumière // Jeudi 15 février 2018 à 19h

La Renaissance qui s’était manifestée tardivement, vers la fin du XVe siècle dans l’art de Venise encore marquée par le gothique et par Byzance, est pleinement présente dans la peinture. Le devant de la scène est occupé presque tout le siècle par Titien (1488 – 1576) qui suit la voie ouverte par son maître Giorgione, créateur du tonalisme et initiateur du style pictural vénitien. Dans la seconde moitié du XVIe siècle, deux autres grands maîtres s’imposent : Tintoret et Véronèse.

Jacopo Robusti, dit le Tintoret en raison du métier de teinturier de son père, affronta non seulement l’hostilité de Titien (due selon certains historiens de l’art à la jalousie du maître envers son élève) mais aussi la compétition avec d’autres peintres non moins appréciés qui travaillaient à Venise.

Influencé à ses débuts par Titien dont il avait assimilé certains aspects de la lumière et de la couleur, par Michel-Ange et son dessin vigoureux de la forme, touché aussi par le maniérisme qui traversa Venise entre 1540 – 1550, le Tintoret s’engage dans une autre direction et renouvelle la peinture vénitienne. Il sacrifie le tonalisme en faveur de la prépondérance de la lumière et du contraste ombres/lumières. La composition devient une scène violente de théâtre dramatique à laquelle participe la foule, prise dans un mouvement associé au clair-obscur qui disloque et brise les formes. Les peintures de la Scuola grande di San Rocco sont le témoignage de son génie et le chef-d’œuvre de toute une création.

Tintoret n’a jamais quitté Venise. Il y a travaillé pour les Grande Scuole, le doge, l’Eglise et d’autres commanditaires. Il a laissé une œuvre immense, constituée de scènes religieuses, mythologiques et portraits que nous vous invitons à découvrir ensemble avant d’admirer au Palais du Luxembourg les œuvres présentées dans l’exposition intitulée « Naissance d’un génie » (7 mars – 1er juillet 2018) qui couvre les 15 premières années de sa carrière.

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picto conférence  Jeudi 15 février 2018 de 19h à 20h30

Lieu de rendez-vous : Athénée Père Joseph Wresinski, Place Saint-Christoly, 33000 Bordeaux

Intervenante : Maria Paleolog, historienne de l’art

Tarifs : 6€ pour les non adhérents // 3€ pour les adhérents

Gratuit pour scolaires, étudiants, demandeurs d’emploi et titulaires de la Carte Jeunes Bordeaux

Réservations en ligne ici

COMPLET / La lumière dans l’architecture antique // lundi 12 juin à 19h

La lumière naturelle prenait une grande place dans la religion grecque. Symbole et incarnation de la divinité, la lumière, qu’elle soit issue du soleil ou de la lune, a parfois été mise en scène pour servir à honorer un dieu ou le révéler aux fidèles.

Les exemples les plus fragrants de cette théâtralisation de la lumière sont les temples dotés de baies dans le fronton de leur toiture. Fenêtre servant à illuminer l’intérieur du temple et sa statue à un moment choisi, ou véritable porte laissant passer une représentation du dieu, la baie de fronton est l’indice d’un culte particulier nommé l’Epiphanie, littéralement « l’Apparition » du dieu ou de la déesse devant un public de fidèles. Liée à un sacrifice et à une date anniversaire, l’épiphanie permettait ainsi aux prêtres de conserver la confiance des pèlerins, d’augmenter leur foi tout en s’assurant un soutien sans faille de la divinité.

Ces temples à baies de fronton sont en réalité assez rares et concentrés en Asie mineure, dans l’actuelle Turquie. Leur étude permet d’appréhender un aspect méconnu du culte grec, principalement lié à deux divinités : Apollon et Artémis. Il s’agit des Temples d’Artémis à Éphèse et Magnésie du Méandre et du Temple d’Apollon à Chrysa.

L’architecture constitue ainsi un instrument du culte et de la réputation d’un sanctuaire, dont la survie dépendait de l’affluence, des sacrifices (une partie de la nourriture étant offerte aux prêtres), ainsi que des offrandes et des taxes. Ces données constituent des raisons non négligeables pour la constitution de tels cultes, qui nécessitaient un aménagement à la fois contraignant et anticipé des temples.

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picto afterwork   Lundi 12 juin  2017 de 19h à 20h

Lieu de rendez-vous : Cap Sciences, Hangar 20, Quai de Bacalan, 33000 Bordeaux
l’accès se fera par l’escalier 127°, situé sur le coté du bâtiment

Intervenante : Marietta Dromain, docteure en archéologie

Gratuit

Réservations : contact@toutartfaire.com / tel. 07.68.48.91.52

Complet – La lumière dans l’architecture contemporaine // lundi 19 juin 2017 à 19h

Depuis la nuit des temps, la lumière a reçu de multiples interprétations : tour à tour symbole de vérité, d’Esprit, de divinité, elle est également associée aux notions-clef de conscience et de vie. La lumière semble en effet avoir fait l’objet d’une interprétation symbolique dès que les hommes se sont mis à croire dans un au-delà. Lors de nombreuses fêtes, la lumière est quasi universellement convoquée comme symbole multiple de richesse, de fécondité et de renaissance.

Ainsi, il apparaît  cohérent que l’architecte vise à travailler et à magnifier la lumière à travers ses constructions. A titre d’exemple, les cathédrales et églises possèdent un chevet « orienté », c’est-à-dire à l’Est,  tandis que le portail est édifié à l’Ouest, invitant les fidèles à se diriger vers la lumière.

En 1667, sous le règne de Louis XIV, les premiers systèmes d’éclairages publics sont installés, marquant ainsi l’arrivée de la lumière artificielle dans l’espace urbain. La découverte et l’usage de l’électricité et des sources artificielles donnera à l’architecture un nouveau visage, en offrant notamment la possibilité de souligner les détails  les reliefs des façades, autant que les articulations de l’espace de la cité, et donc de modifier et de transformer l’espace réel.

Dans l’architecture contemporaine, le développement et le renouvellement permanent des techniques de construction incitent les architectes à créer de plus grandes ouvertures. A travers  le style architectural dit « international », puis au cours des années 1990 avec le concept de la façade écran dite « peau de verre », la lumière devient spectacle, jouant, nous le verrons, de l’opacité et de la transparence des différents matériaux.

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picto afterwork   Lundi 19 juin  2017 de 19h à 20h

Lieu de rendez-vous : Cap Sciences, Hangar 20, Quai de Bacalan, 33000 Bordeaux

Intervenant : Jonathan Renier, architecte d’intérieur

Gratuit

Réservations : contact@toutartfaire.com / tel. 07.68.48.91.52