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Le verre dans l’architecture contemporaine // Lundi 8 février 2016 à 19h

 Le verre n’est pas nouveau et pourtant, depuis le XIXe siècle jusqu’à nos jours, nous le tenons comme acquis; comme élément essentiel de l’architecture d’aujourd’hui. Il est presque impossible d’avoir une œuvre architecturale sans verre !

Ce matériau que nous avons intégré à notre vie quotidienne n’est pourtant pas récent. C’est par son utilisation répétée de la part des Syriens, des Grecs, des Romains et des Vénitiens pendant trois millénaire que le verre est passé peut à peut de l’état de feuille de roche transparente grossièrement assemblée à celui de matériau de revêtement de grande qualité.

Les limites du verre ont toujours résidé dans sa production. Le verre fût de tout temps difficile à fabriquer et d’un coût de production élevé. Il a toujours nécessité une large gamme de techniques et de savoir-faire traditionnels. Au fur et à mesure du temps, le verre s’est invité dans l’architecture par différents biais. Il est l’un des rares matériaux à avoir autant suscité de notions diverses: philosophiques, sacrées, visuelles et fonctionnelles. Il est petit à petit devenu une métaphore du sacré, de la lumière comme dans les églises avec les vitraux. Puis il est devenu un luxe, un confort; la lumière qui souligne des espaces, un privilège de voir au-delà de nos murs.

La révolution industrielle et l’exposition universelle de 1851 avec le Cristal Palace de Joseph Paxton qui déploie un large édifice volumineux et lumineux tout de verre vêtu est le point clé du futur; de ce qui allait devenir quelques siècles plus tard « l’âge d’or du verre ». Le verre deviendra un moyen de s’affranchir de la lourdeur des bâtiments, modifiera l’espace par sa lumière.

Aujourd’hui, le verre dans l’architecture contemporaine dépasse toutes les attentes. Il s’est affranchi de sa spiritualité, de ses faiblesses, mais aussi du carcan où on le laissait pour peu à peu devenir structure, architecture de lumière et sa propre esthétique; l’ultime barrière qui sépare l’architecture vue de l’architecture vécue.

« La tâche de l’architecture et de rendre visible la façon par laquelle le monde nous touche(…) Par la vision, nous touchons le soleil, les étoiles, nous sommes en même temps partout, aussi près des lointains que des choses proches. » Maurice Merleau-Ponty, 1994.

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picto afterwork  Lundi 8 février 2016 à 19h

Lieu : Le Castan, 2 quai de la Douane, 33000 BORDEAUX

Intervenant : Jonathan Renier, architecte d’intérieur

GRATUIT

Réservations : contact@toutartfaire.com / tel. 07.68.48.91.52

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La naissance du design industriel // Lundi 23 mai 2016 à 18h

Parler du design industriel c’est tout d’abord définir ce qu’il est. C’est également donner le sens apporté au mot « design ». Le terme « design » n’apparaitra que dans le courant du XXe siècle. Il vient du mot latin « designare » qui signifie « marqué d’un signe distinctif ». La définition de ce terme se précisera en parallèle de l’évolution d’un nouvel ordre de métier : « le designer ».

C’est avec la révolution industrielle du XIXe siècle que de nouvelles questions se posent, avec l’arrivée de nouvelles machines censées remplacer l’ouvrier et censées faire disparaître l’artisan et l’artisanat. En effet, nous pouvons désormais fabriquer en grande série des objets identiques pour beaucoup moins cher qu’une production artisanale.

Les décennies qui suivront tenteront de répondre à ces problématiques. Y a-t-il encore une place pour l’esthétique dans l’objet et l’architecture ? L’artisan est-il devenu un artiste? Et quelle est la valeur de son travail ?L’ingénieur et l’industriel sont devenus essentiels à la création d’objets industriels mais il manque encore les moyens pour relier tout ces nouveaux besoins entre eux.

De toutes ces questions naîtra un nouveau métier, initié par Michael Thonet qui crée en 1920 le premier catalogue de vente de pièces détachées reliant l’artisanat et la production de masse. La concurrence industrielle entre les divers pays européens et la course à la compétitivité lanceront dans la période de la première guerre mondiale et de l’entre-deux-guerres tout un travail sur la création industrielle et sur les nouvelles méthodes apportées pour créer de nouveaux concepts et de nouveaux objets. C’est L’école du Bauhaus qui développera dans cette période de nouvelles règles de création. Des règles de l’enseignement de l’Académie des beaux-arts mêlées à l’expérience de grands architectes comme Walter Gropius et plusieurs artistes.

Nous commençons alors à parler d’arts appliqués. L’arrivée de la Seconde Guerre mondiale marquera un tournant pour le design. Le conflit aura pour but de développer rapidement l’industrie notamment pour la guerre mais aussi de faire fuir beaucoup d’artistes, d’architectes et d’ingénieurs aux États-Unis. C’est avec le besoin de faire continuer à tourner ces usines et avec l’aide de ces nouveaux réfugiés que se développera l’esthétique industrielle. Des personnes comme Raymond Loewy s’attacheront à rendre esthétiques, fonctionnels et cohérents ces objets du quotidien. Ce dernier inventera les codes du design moderne qui sont aujourd’hui toujours valables et utilisés.

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picto afterwork  Lundi 23 mai 2016 à 18h

Lieu : Le Passage Saint-Michel 4 Place Canteloup, 33800 Bordeaux

Intervenant : Jonathan Renier, architecte d’intérieur

GRATUIT

Réservations : contact@toutartfaire.com / tel. 07.68.48.91.52

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