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L’architecture d’urgence // Lundi 7 octobre 2019 à 19h

Architecture et urgence : ces termes peuvent paraître opposés, voire contradictoires. D’un côté, il y a l’architecture : qui construit, anticipe, prévoit dans un temps long d’améliorer les conditions de vie et de confort de son habitant. De l’autre, il y a l’urgence : également préparée et réfléchie, mais qui doit, dans une situation de tension extrême, réagir et gérer l’imprévisible ou l’inouï.

Pourtant, comme Shigeru Ban ou Jean de Gastines, certains architectes ont consacré une partie importante de leur carrière à développer cette notion d’architecture d’urgence, en conséquence des nombreuses catastrophes climatiques dont ils ont été les contemporains, et même, parfois, les témoins.

Car l’urgence de la catastrophe amène à redéfinir l’habitat et à revenir aux sources mêmes des fonctions de l’architecture, à savoir : le refuge que l’on construit, le « toit au-dessus de la tête ». Ce n’est qu’ensuite que l’envie de construire des espaces de confort optimisés s’est mise en œuvre.

Par l’habitat dit « précaire », tels que les campements de réfugiés de guerres, les refuges antisismiques, l’architecte défie cette notion en tension, parce qu’il doit répondre de façon immédiate à la construction d’habitats de survie à la fois fonctionnels, économiques et ergonomiques. En repoussant les limites de son exploration, l’architecte développe alors des constructions temporaires dans des conditions extrêmes, en repoussant sans cesse les capacités des matériaux et de l’architecture. Avec en tête, l’évolution de l’habitat provisoire vers le logement d’avenir.

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picto afterwork   Lundi 7 octobre 2019 de 19h à 20h

Lieu de rendez-vous : Paul’s Place, 76 rue Notre Dame, 33000 Bordeaux

Intervenant : Jonathan Renier, architecte d’intérieur

Gratuit

Réservation en ligne ici

COMPLET – Munch, un cri venu du nord // Lundi 29 janvier 2018 à 19h

Edward Munch est connu en France pour son célèbre tableau Le Cri, généralement réduit en œuvre unique. Peu de gens connaissent l’étendue de son travail qui reste immense et annonce l’expressionnisme. Ses tableaux sont parfois empâtés ou au contraire d’une peinture très liquide et éthérée. Souvent, les coulures et sous-couches successives sont présentées au regardeur. Il nous laisse apprécier le travail en train de s’élaborer. Il laisse même les œuvres s’altérer à l’extérieur, livrées aux vents, à la neige et aux éléments…

Ces thèmes, qu’il décline dans un cycle appelé « frise de la vie » traitent de vie, d’amour, de mort, de folie, de jalousie, de nature. Ces tableaux sont autant d’éléments diffractés de nos existences terrestre. Chez Munch c’est le contenu émotionnel de l’œuvre qui prime, c’est ce que ressent l’artiste qui devient la règle. Une peinture de l’intériorité, des forces de la nature, des difficultés d’être au monde qui font de lui l’un des grands peintres du XXe siècle. Il aura été rattaché à quelques mouvements et courants comme le symbolisme ou encore le synthétisme. On voit en lui un représentant d’une certaine religiosité, mouvement piétiste, ou au contraire un être torturé par la question sexuelle et un rejet quasi incessant de la relation amoureuse… Il reste un peintre solitaire qui a construit l’essentiel de son œuvre dans une maison près d’Oslo et surtout un homme proche d’une nature sauvage et originelle.

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picto afterwork   Lundi 29 janvier 2018 de 19h à 20h

Lieu de rendez-vous : Paul’s Place, 76 rue Notre-Dame, 33000 Bordeaux

Intervenant : Nicolas Bulf, artiste plasticien

Gratuit

Réservations en ligne ici

COMPLET / Francis Bacon // lundi 9 octobre 2017 à 19h

Parfait représentant de l’École de Londres, groupe réunissant les peintres londoniens après la seconde guerre mondiale, la peinture de Bacon traduit une fascination pour le morbide, notamment à travers une exploration de la chair et des sensations du corps. Grand admirateur de Vélasquez, il réinterprétera « le portrait du pape Innocent X » du maître espagnol : il sera pour Bacon ce que fut « le Cri » pour Munch, c’est-à-dire un résumé sanglant de ses propres craintes et interrogations.

Précurseur d’un certain existentialisme, il traitera sous différentes formes picturales le sujet de la condition animale et humaine dans une série de tableaux des années 50. Ses oeuvres suivantes témoigneront de ses interrogations liées à la sexualité, au morbide, à la souffrance physique et finalement à la mort. Artiste du sublime, dont l’œuvre fait l’objet d’un rejet autant que d’une grande fascination par ses contemporains, Francis Bacon demeure un peintre majeur de la seconde moitié du XXème siècle.  

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picto afterwork   Lundi 9 octobre 2017 de 19h à 20h

Lieu de rendez-vous : Paul’s Place, 76 rue Notre-Dame, 33000 Bordeaux

Intervenant : Nicolas Bulf, artiste plasticien

Gratuit

Réservations : contact@toutartfaire.com / tel. 07.68.48.91.52