Archives par mot-clé : romain

L’art et la mort en Aquitaine au Moyen-âge // Mardi 14 novembre à 19h

Les premiers chrétiens ont recours à un art funéraire qui ne diffère pas des formes alors diffusées dans l’Empire romain (nécropoles en dehors des villes, prédominance de l’inhumation, usage de sarcophages en pierre sculptés pour les classes les plus aisées), même si le vocabulaire iconographique s’ouvre à des images et à des signes proprement chrétiens (chrisme, scènes bibliques, etc). Ce premier art funéraire chrétien est bien illustré à Bordeaux par de nombreux sarcophages du VIe siècle. Par la suite, c’est moins le contenant du corps qui est objet d’attention que sa parure, et alors que disparaissent progressivement les sarcophages sculptés, on retrouve dans les tombes de l’élite un riche mobilier (bijoux, armes, etc).

Après l’an Mil, on observe une évolution importante avec l’apparition de l’effigie du défunt sur sa tombe : soit en ronde-bosse sur un soubassement (on parle alors d’un gisant), soit gravé sur les plaques tombales. Les gisants sont généralement réservés à une élite (évêques, abbés, chevaliers, rois et reines), mais les dalles gravées deviennent accessibles à une bourgeoisie urbaine, comme le montrent plusieurs exemples conservés au musée d’Aquitaine. Dans le même temps, l’écrit prend une place de plus en plus importante sur les tombes, avec des épitaphes destinées à rappeler l’identité du défunt, ses titres et fonctions, et à susciter la prière du spectateur.

Pour prolonger l’efficacité des prières destinées à assurer au défunt l’entrée dans le paradis, ou tout du moins une réduction du temps de purgatoire, apparaissent sur les tombes des images des rites funéraires : bénédiction du corps, cortège de pleurants, anges encensant le corps.

Au XVIe siècle, la typologie des monuments funéraires ne change pas fondamentalement, mais s’ouvre au vocabulaire ornemental de la Renaissance. Un bel exemple de monument funéraire « humaniste » à Bordeaux est offert par la tombe de Michel de Montaigne, aujourd’hui au musée d’Aquitaine.

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picto cours découverte   Mardi 14 novembre 2017 de 19h à 20h30

Lieu de rendez-vous : Athénée Père Joseph Wresinski, Place Saint-Christoly, 33000 Bordeaux

Intervenante : Haude Morvan, maître de conférences en Histoire de l’art

Tarifs : 6€ pour les non adhérents // 3€ pour les adhérents

Gratuit pour scolaires, étudiants, demandeurs d’emploi et titulaires de la Carte Jeunes Bordeaux

Réservations : contact@toutartfaire.com / tel. 07.68.48.91.52

Les mosaïques chretiennes de Rome // Jeudi 2 mars 2017 à 19h

Dans l’empire romain, la mosaïque est très utilisée pour le décor des maisons particulières et des édifices publics. Avec la conversion de l’empire au christianisme, au IVe siècle, elle couvre désormais aussi les pavements, les murs et les voûtes des églises, et ce jusqu’à la fin du XIIIe siècle. La richesse d’un tel médium et sa capacité à renvoyer la lumière concourent, plus que la peinture murale par exemple, à faire de l’église une image de la Jérusalem céleste, que l’on se représente alors ceinte d’une muraille d’or et de pierres précieuses. La concentration de mosaïques chrétiennes est bien sûr particulièrement dense dans la ville de Rome, à la fois cœur de l’Empire romain et de la chrétienté d’Occident.

Ainsi, la mosaïque est un savoir technique issu de l’Antiquité qui se transmet malgré les changements du cadre politique et culturel.

Les décors montrent une évolution stylistique, avec le passage de l’illusionnisme, qui perdure jusqu’au VIIe siècle (Santa Costanza, Santa Pudenziana, Santi Cosma e Damiano, San Teodoro), à une représentation symbolique et frontale de l’espace (Santa Prassede, reconstruite à l’époque carolingienne par Pascal Ier). À partir du dernier quart du XIIIe siècle, des artistes tels que Giotto (qui réalisa le carton d’une mosaïque célèbre pour la basilique Saint-Pierre, la « Navicella ») renouent avec une volonté de représenter un espace qui donne l’illusion de la profondeur.

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picto conférence  Jeudi 2 mars 2017 de 19h à 20h30

Lieu de rendez-vous : Athénée Père Joseph Wresinski, Place Saint-Christoly, 33000 Bordeaux

Intervenante : Haude Morvan, maître de conférences en Histoire de l’art

Tarifs : 6€ pour les non adhérents // 3€ pour les adhérents

Gratuit pour scolaires, étudiants, demandeurs d’emploi et titulaires de la Carte Jeunes Bordeaux

Réservations : contact@toutartfaire.com / tel. 07.68.48.91.52

Découverte de l’art roumain, I : l’Antiquité

8 et 12 janvier 2013 : Citadelles daces et cités grecques et romaines (Sarmizegetusa, Histria, Adamclissi, Tomis, Callatis)

Initiation à l’art roumain, par maria Paleolog

Ovide, poète latin, auteur entre autres du fameux « Art d’aimer » a été exilé au bord du Pont Euxin (la Mer Noire) et il est mort sur l’île qui porte son nom, près  de la ville de Tomis  (actuelle Constanta). Ici se trouvent les ruines de la villa qu’il aurait habitée. Des vestiges antiques nombreux, dans cette région mais aussi sur tout le territoire de la Roumanie, témoignent de l’existence d’un état Dace, de la présence des Romains en tant que conquérants de la Dacie, ainsi que d’une colonisation grecque plus ancienne au bord de la Mer Noire.

Date et horaires : mardi 8 janvier à 18h30 à l’Athénée Municipal et samedi 12 janvier à 11h00, salle des Serrages, 72 rue Emile Fourcand

Accès handicapé : oui

Tarifs : 10 € non-adhérent, 7 € adhérent

Modalités de réservation/ Renseignements : contact@toufartfaire.com

Réservation obligatoire (limité à 20 personnes)

Ségovie et son aqueduc

« Ségovie et son aqueduc » est une conférence proposée par Alexandre Paléologue.

Ségovie est une ville castillane fortifiée, occupée depuis l’antiquité. Son célèbre aqueduc romain ou son château médiéval construit à flanc de rocher lui donnent l’aspect d’une ville de contes et légendes. Patrimoine mondial de l’humanité, Ségovie abrite aussi des trésors d’art roman.

Vous êtes intéressé(e) par cette conférence ? Envoyez nous un message : contact@toutartfaire.com