Formes et couleurs s’épanouissent dans le quartier de Gambetta-Mériadeck au fil des ans. Quelles démarches et quels courants se cachent derrière les sculptures et les peintures qui fleurissent dans ce quartier ? À travers un parcours atypique axé sur les œuvres qui peuplent l’espace public, témoins de pratiques artistiques contemporaines très différentes, nous déambulerons dans les rues du quartier pour dénicher et comprendre les œuvres qui s’y cachent.
À la base du dynamisme colonial qui a fait de Bordeaux le premier port du royaume de France, la traite négrière a été pendant très longtemps occultée de l’histoire de la ville. Pourtant, près de cinq cents expéditions négrières ont été organisées à partir de Bordeaux avec le concours de milliers de marins, armateurs, investisseurs, marchands, artisans, fabricants, entre la fin du XVIIe et le début du XIXe siècle.
De nombreux monuments, œuvres d’art et noms de rues en témoignent. Les études historiques menées à partir des années 1990 ont posé les fondations du travail de mémoire et ont permis de mieux connaitre ce passé toujours polémique. Après plusieurs tentatives échouées, l’abolition de l’esclavage finit par être définitivement imposée en France à partir du mois de mai 1848.
A travers cette balade à pied, venez découvrir cette autre facette du passé bordelais.
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Dimanche 27 août 2023 de 10h à 12h environ
Lieu de rendez-vous : Parvis des droits de l’Homme (devant l’école de la Magistrature), Bordeaux
C’est au XVIIe siècle que Bordeaux, ville au commerce florissant, décide de quitter son habit médiéval pour s’ouvrir sur la Garonne et se parer d’une décoration architecturale en vogue à l’époque. Bien que dénommé Classicisme français « raisonnable » pour contrer le Baroque italien, plus excessif, ce style en est clairement issu et se distingue des période précédente par une parure ornementale plus délurée, affranchies des contraintes classiques tout en conservant une base antique. La sculpture architecturale, opulente et théâtrale, permet des jeux de formes, d’ombres, de couleurs et s’affiche partout, même sur les façades et à l’intérieur des églises. Dans sa droite lignée, le rococo s’affiche comme une exacerbation des formes et des couleurs et culmine au début du XVIIIe siècle. Il n’y a pas de véritable architecture rococo en France mais des touches parcimonieuses qui complètent le style baroque, notamment sur les ferronneries et dans les salons privés.
À Bordeaux, le baroque et le rococo s’expriment conjointement à travers la Place de la Bourse, les portes triomphales de Bordeaux, divers hôtels particuliers mais aussi l’église Notre-Dame de Mably, la plus complète expression du style baroque.
Nous nous proposons de présenter ces monuments à travers une visite guidée du centre-ville.
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Samedi 07 août 2021, 16h
Lieu de rendez-vous : Place Jean Jaurès, 33000 Bordeaux
Intervenante : Marietta Dromain, docteure en archéologie
Tarifs : 6€ pour les non adhérents // 3€ pour les adhérents
Gratuit pour scolaires, étudiants, demandeurs d’emploi et titulaires de la Carte Jeunes Bordeaux
Disparues, les nombreuses salles de spectacle qui ont rythmé la vie culturelle bordelaise entre fin XVIIIe et XXe siècles ? Pas totalement. Bordeaux garde encore trace, en ses murs, de certains de ces écrins dédiés aux arts de la scène.
La loi de 1791 instaurant que « tout citoyen pourra élever un théâtre public et y faire représenter des pièces de tous genres » puis le décret de 1864 sur la « liberté des théâtres » vont favoriser, à Bordeaux comme partout en France, l’émergence de salles dédiées au spectacle vivant. A la demande des édiles ou de particuliers fortunés vont alors naître des lieux qui témoignent des aspirations du moment des architectes, des commanditaires mais aussi des spectateurs qui les fréquentent. Les évolutions du rapport scène-salle, de l’agencement intérieur… s’inscrivent dans les grands bouleversements qui traversent chaque époque. En s’insérant dans l’espace public, les salles ne se contentent pas d’accompagner le développement urbain, elles s’y mettent en scène et donnent souvent autant l’occasion de voir que d’être vu. Censure, taxes et police des spectacles s’invitent également dans l’activité et l’histoire de ces lieux.
Autant d’éléments qui nous rappellent que le jeu ne se limitait pas à la scène !
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Samedi 21 août 2021 à 15h
Lieu de rendez-vous : Place des Quinconces, à l’angle des allées de Chartres et de la rue Vauban
Disparues, les nombreuses salles de spectacle qui ont rythmé la vie culturelle bordelaise entre fin XVIIIe et XXe siècles ? Pas totalement. Bordeaux garde encore trace, en ses murs, de certains de ces écrins dédiés aux arts de la scène.
La loi de 1791 instaurant que « tout citoyen pourra élever un théâtre public et y faire représenter des pièces de tous genres » puis le décret de 1864 sur la « liberté des théâtres » vont favoriser, à Bordeaux comme partout en France, l’émergence de salles dédiées au spectacle vivant. A la demande des édiles ou de particuliers fortunés vont alors naître des lieux qui témoignent des aspirations du moment des architectes, des commanditaires mais aussi des spectateurs qui les fréquentent. Les évolutions du rapport scène-salle, de l’agencement intérieur… s’inscrivent dans les grands bouleversements qui traversent chaque époque. En s’insérant dans l’espace public, les salles ne se contentent pas d’accompagner le développement urbain, elles s’y mettent en scène et donnent souvent autant l’occasion de voir que d’être vu. Censure, taxes et police des spectacles s’invitent également dans l’activité et l’histoire de ces lieux.
Autant d’éléments qui nous rappellent que le jeu ne se limitait pas à la scène !
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Samedi 17 juillet 2021 à 15h
Lieu de rendez-vous : Place des Quinconces, à l’angle des allées de Chartres et de la rue Vauban
Une petite visite à la rencontre d’événements fortuits tels que la naissance d’une secte, l’intérêt pour l’hypnose, un atelier d’artiste et de petites choses cachées du patrimoine bordelais, en centre ville.
Au cours d’une marche d’été, dans le centre ville de Bordeaux, nous verrons comment a pu éclore la secte des Mesminiques ; nous verrons également le bâtiment dans lequel un célèbre hypnotiseur officia à la fin du 19e siècle et aussi l’endroit où certaines Recluses furent emmurées vivantes au temps du Moyen Âge dans le quartier Gambetta.
Les rues sont parsemées de détails typiquement bordelais : fontaine pour chien, atlantes-triton et caryatides, grattoirs pour les bottes crottées, statue de Goya en bronze… De célèbres monuments néoclassiques comme le Grand Théâtre ou moins connus comme la salle capitulaire de la cour Mably et le très discret ancien Muséum de Bordeaux seront évoqués au détour de la promenade. Une promenade placée sous le signe du mystère et des choses curieuses et notables du quartier des Quinconces et de Gambetta.
Une bonne forme physique est recommandée car nous marcherons ! Pensez à prendre de l’eau et de quoi vous protéger du soleil !
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Samedi 19 juin 2021 à 15h
Lieu de rendez-vous : Monument aux Girondins, place des Quinconces, Bordeaux
Intervenant : Nicolas Bulf, guide conférencier et artiste plasticien
Tarifs : 6€ pour les non adhérents // 3€ pour les adhérents
Gratuit pour scolaires, étudiants, demandeurs d’emploi et titulaires de la Carte Jeunes Bordeaux
À la base du dynamisme colonial qui a fait de Bordeaux le premier port du royaume de France, la traite négrière a été pendant très longtemps occultée de l’histoire de la ville. Pourtant, près de cinq cents expéditions négrières ont été organisées à partir de Bordeaux avec le concours de milliers de marins, armateurs, investisseurs, marchands, artisans, fabricants, entre la fin du XVIIe et le début du XIXe siècle.
De nombreux monuments, œuvres d’art et noms de rues en témoignent. Les études historiques menées à partir des années 1990 ont posé les fondations du travail de mémoire et ont permis de mieux connaitre ce passé toujours polémique. Après plusieurs tentatives échouées, l’abolition de l’esclavage finit par être définitivement imposée en France à partir du mois de mai 1848.
A travers cette balade à pied, venez découvrir cette autre facette du passé bordelais.
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Dimanche 27 juin 2021 à 15h
Lieu de rendez-vous : Parvis des droits de l’Homme (devant l’école de la Magistrature), Bordeaux
Une petite visite à la rencontre d’événements fortuits tels que la naissance d’une secte, l’intérêt pour l’hypnose, un atelier d’artiste et de petites choses cachées du patrimoine bordelais, en centre ville.
Au cours d’une marche d’été, dans le centre ville de Bordeaux, nous verrons comment a pu éclore la secte des Mesminiques ; nous verrons également le bâtiment dans lequel un célèbre hypnotiseur officia à la fin du 19e siècle et aussi l’endroit où certaines Recluses furent emmurées vivantes au temps du Moyen Âge dans le quartier Gambetta.
Les rues sont parsemées de détails typiquement bordelais : fontaine pour chien, atlantes-triton et caryatides, grattoirs pour les bottes crottées, statue de Goya en bronze… De célèbres monuments néoclassiques comme le Grand Théâtre ou moins connus comme la salle capitulaire de la cour Mably et le très discret ancien Muséum de Bordeaux seront évoqués au détour de la promenade. Une promenade placée sous le signe du mystère et des choses curieuses et notables du quartier des Quinconces et de Gambetta.
Une bonne forme physique est recommandée car nous marcherons ! Pensez à prendre de l’eau et de quoi vous protéger du soleil !
Masque obligatoire, visites limitées à 15 personnes
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Samedi 4 juillet 2020 de 15h à 16h30 et 17h à 18h30
Lieu de rendez-vous : Monument aux Girondins, place des Quinconces, Bordeaux
Intervenant : Nicolas Bulf, guide conférencier et artiste plasticien
Tarifs : 6€ pour les non adhérents // 3€ pour les adhérents
Gratuit pour scolaires, étudiants, demandeurs d’emploi et titulaires de la Carte Jeunes Bordeaux
Masque obligatoire, visites limitées à 15 personnes
Derrière les façades bordelaises typiques du XVIIIe siècle, difficile d’imaginer le Bordeaux médiéval ! Au travers des quartiers de Saint-Pierre et de Saint-Michel, cette visite vous propose de retrouver l’histoire pluricentenaire de la belle endormie. Le parcours permettra, en outre, de traverser certaines rues et places qui ont forgé le visage actuel de Bordeaux et qui rappellent le souvenir de ses commerçants.
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Samedi 11 juillet 2020 à 15h et 17h
Lieu de rendez-vous : Parvis de la Grosse Cloche, côté cours Victor Hugo
Intervenante : Lucie Blanchard, historienne de l’art
Tarifs : 6€ pour les non adhérents // 3€ pour les adhérents
Gratuit pour scolaires, étudiants, demandeurs d’emploi et titulaires de la Carte Jeunes Bordeaux
Masque obligatoire, visites limitées à 8 personnes
L’art néoclassique se situe dans un
mouvement de retour à l’Antiquité, initié dans les années 1750 par les
écrits des archéologues et amateurs d’art dont le théoricien Johann
Joachim Winckelmann, fervent représentant de ce mouvement. Les artistes
prônaient un retour aux sources de l’art, qu’ils plaçaient dans les
époques antiques grecques et romaines.
Le mouvement succède au classicisme (fin du XVIe – début du XVIIe siècle), dont il est l’héritier, et à l’architecture baroque (aussi nommée classique française – XVIIe siècle) et le rococo (XVIIIe
siècle), qui trouvent également un écho à Bordeaux, ville dont
l’architecture et la sculpture ont toujours suivi les tendances. La
volonté de ses adeptes est d’avoir recours à des formes plus grecques
qu’italiennes et de se démarquer de l’architecture des rois de France,
en particulier Louis XIV et Louis XV.
Parfois implanté directement à la
place d’œuvres classico-baroques, comme la Fontaine des Trois-Grâces sur
la place de la Bourse, l’art néo-classique s’illustre aussi sur les
façades des hôtels particuliers, notamment Cours du Chapeau-Rouge et sur
les allées de Tourny, et trouve à Bordeaux sa plus belle expression
dans l’œuvre de Victor Louis, le Grand Théâtre, et dans la place des
Quinconces.
La visite sera l’occasion de
découvrir ou redécouvrir ses sculptures et bâtiments, leur histoire et
avec elle, celle de Bordeaux.